Prochain atelier de sophrologie pour enfants de 5 ans à 10 ans. Avoir confiance en soi.

Atelier de sophrologie n°6 samedi 15 juin 2019, mercredi 19 juin 2019 et mercredi 26 juin 2019
Avoir confiance en soi
Qu’est-ce que la confiance en soi ?
La confiance n’est pas quelque chose que l’on a ou que l’on n’a pas. Ça se cultive couche par couche.
Attachements et explorations la nourrissent.
La confiance en soi c’est un moteur pour la vie !
Si la confiance en soi est petite, le moteur a peu de chevaux sous le capot : on peut avancer mais à faible allure et les obstacles seront franchis avec difficulté.
Si la confiance en soi est grande, le moteur est puissant : l’allure peut être soutenue dans le temps et on peut mettre les bouchées doubles à certains moments pour surmonter de grands obstacles.
Si la confiance en soi est inexistante, il n’y a pas de moteur : il n’y a pas d’autonomie, on avance uniquement par l’envie des autres.
Quelques conseils pour les parents
Prêtez attention à vos paroles lorsque vous vous adressez à votre enfant, mais aussi quand vous parlez de lui à un tiers. Le regard que vous lui portez a un impact sur sa perception de lui-même et sur son comportement. Par exemple, si votre enfant est fluet, ne le considérez pas comme fragile, sinon il aura tôt fait d’endosser ce rôle. Ce n’est qu’en mettant en avant ses points positifs qu’un enfant fluet aura confiance en ses capacités physiques.
Faites état de ses atouts et ne soulignez pas ses points faibles. Un enfant souffre de ne pas répondre aux attentes de ses parents, il peut se sentir rejeté s’il pense qu’il les déçoit, et à son tour rejeter les autres.
Accordez à votre enfant le droit de se tromper, dites-lui que cela arrive à tout le monde – y compris à vous – et qu’il faut savoir se pardonner. Ces explications lui permettront de garder intact son capital confiance.
Prenez l’habitude d’encourager votre enfant, au bon moment et avec conviction. Nous avons tous besoin de recevoir des compliments, mais attention : ils n’ont de réel impact sur l’autre que lorsqu’ils sont justes et sincères. Les enfants sont très forts pour sentir cela, ils ne sont jamais dupes !
Donnez de l’amour à vos enfants ! L’amour est un carburant, pas une récompense.
Prenez garde à l’isolement par les écrans ou même les heures de lecture. Un enfant qui manque de confiance en soi a tendance à s’isoler, à s’effacer. Les écrans peuvent devenir une fuite de la réalité, de même que la lecture (qui est n’en doutons pas, très importante) peut devenir un refuge. Le tout est donc de vous s’assurer que votre enfant soit en lien avec l’autre, soit acteur dans sa vie et non spectateur.
Prenez l’habitude de parler de vous, de ce que vous ressentez, de vos émotions, en utilisant le « je », afin d’aider votre enfant à parler de lui-même et de ses émotions. Par exemple, au lieu de dire : « Arrête tes jeux vidéo, ce n’est pas bon pour toi », dites plutôt ce que vous ressentez : « Tu sais, cela m’inquiète de te voir passer tout ton temps sur les jeux vidéo ou dans tes livres. J’ai l’impression que tu ne prends pas de plaisir à jouer avec les autres enfants. »
Modifiez vos propres comportements pour que votre enfant entre dans la spirale vertueuse du changement : ainsi, si vous souhaitez qu’il soit moins derrière les écrans, commencez par éteindre les vôtres à la maison.
Munissez-vous de patience et décuplez votre écoute à son égard.
Évitez les critiques négatives, encouragez toujours l’aspect positif qui permettra à votre enfant de s’améliorer.
Ne surprotégez pas votre enfant, encouragez au contraire son autonomie.
Le manque de confiance en soi est proportionnel à l’absence de pouvoir sur soi, sur sa vie.Parfois, ce n’est pas un problème de confiance, mais de chaussure. L’enfant est mal dans sa vie, « dans ses baskets ». Nous tentons de l’aider, de le guérir, de doper sa confiance… mais ses chaussures sont simplement trop petites. Ce n’est pas toujours l’enfant qui doit changer, mais le milieu dans lequel il évolue, l’école, le groupe de « copains » ou la dynamique familiale…La perte de confiance est la conséquence d’une soumission sociale, d’un sentiment d’impuissance dans une situation spécifique.Source : Cultiver les confiances par Isabelle Filliozat et Stéphanie Couturier ( aider votre enfant à prendre confiance en lui ) |